Et si à partir d'aujourd'hui on disait que tout bonne chose n'a pas de fin, que tout bonne chose perdure et se transforme au fil du temps? Cette pensée me tracasse depuis les derniers jours. Pourquoi devrait-on toujours donner une fin à quelque chose?
Nous sommes rentrés de notre voyage lundi le 7 janvier dernier. D'un point positif, nous étions bien content de retrouver notre confort, notre chez-soi, notre ville, ma famille, nos amis... car de toute façon, où que l'on soit, c'est toujours les mêmes choses ou les mêmes personnes qui finissent par nous manquer. La vie reprends là où on l'avait laissé. Parfois c'est comme si c'était hier, que l'espace temps s'était figé ici à Montréal. On reviens dans notre vie aussi aisément qu'on l'avait laissée. Ça prends quelques jours, quelques semaines avant que le goût de repartir revienne. C'est bien pour cela que je me pose des questions sur la fin car si je reviens deux ans en arrière, là où l'aventure à réellement commencée, la preuve en est qu'elle n'a jamais cessée de croître, qu'elle s'est transformée et à continuée d'évoluer depuis. J'avais raison le 14 janvier 2011 en écrivant: « Nous repartons avec un sentiment de connaître un peu plus la Chine et espérons que ce voyage ne soit que le début d'une longue histoire... »
Chaque voyage est différent pour plusieurs raisons. La motivation, l'expérience et le but en sont de bons exemples. Ce voyage était destiné à retrouver une partie du continent asiatique tel que nous l'avions connu la première fois et d'amener notre curiosité vers de nouveaux chemins. Le choix du Vietnam pour découvrir un pays plus authentique, au lourd passé, très ancré dans ses traditions. La Thaïlande, pour l'approfondir et se convaincre qu'il est encore possible d'épargner la fameuse route touristique. La Malaisie, une brève incursion dans sa capitale, Kuala Lumpur, qui a beaucoup à offrir. Finalement le Japon, pour réaliser le rêve de s'y retrouver, fouler son sol, vivre son intensité. Mais l'histoire prends une autre tournure à un tel point que le Japon à chamboulé notre vision, brouillé nos pistes, dérouté nos esprits.
L'histoire n'a pas de fin, elle continue.
Comme disait Winston Churchill: « Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais, c'est peut-être la fin du commencement. »